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| Photo: Pierre Grosbois |
Pour
Egisto, Benjamin Lazar puise son inspiration de plusieurs sources
dont la peinture et le répertoire baroque avec l'éclairage à la
bougie qui nous rappelle le clair-obscur des peintures ainsi que le
travail sur la prononciation et la gestuelle. Le jeu des chanteuses
et chanteurs
est
frontal, leurs gestes codes soulignent le sens des paroles.Dans cette production, la
lumière est est un élément déterminant de
mise en scène : du point de vue scénique, la lumière permet de
faire évoluer les personnages dans le même décor tout au long de
l'oeuvre et du point de vue dramatique, elle illustre ce contraste,
cette guerre perpétuelle entre la Nuit et le Jour. Les personnages
humains et divins sont étagés grâce au décor d'Adeline Caron. Les
dieux et les personnages humains ne se rencontrent qu'à la dernière
scène, mais les deux mondes ont une influence l'un sur l'autre. Cependant Benjamin Lazar ne cherche pas à restituer fidèlement le théâtre
du XVIIe siècle, mais pose des questions et des défis à la mise en
scène contemporaine.
Rédactrices: Inesse El Hraychy, Yasmina Gardha, Amina Labhih
Rédactrices: Inesse El Hraychy, Yasmina Gardha, Amina Labhih
